Les deux entités ont mobilisé un peu plus de trois millions de francs pour l’achat du matériel à distribuer aux populations de Ndikiniméki dans le cadre de la lutte contre la pandémie.
C’est une opération originale et admirable qui a été menée par les fils et filles Banen, ceux du pays et ceux de la diaspora. Dans une belle synergie, ils se sont mis ensemble et ont fusionné leurs efforts pour apporter leur contribution déterminante à la lutte contre le coronavirus à Ndikiniméki. Au centre de cette remarquable manœuvre, deux dynamiques leaders : David Makoup, Président National de l’Association pour le Développement de l’Arrondissement de Ndikiniméki (ADANDIK), et Didier Malanga, Président des Associations Nikoul et Issemou de France. Entourés de leurs états-majors, les deux hommes ont coordonné avec succès cette opération de collecte de fonds aussi bien au Cameroun qu’en Europe.
In fine, deux millions de francs CFA rassemblés en Europe par la diaspora ont été mis à la disposition de l’Adandik. Les fonds de la diaspora Banen, précisons-le, proviennent des compatriotes vivant en France, en Belgique, en l’Allemagne, en Espagne, en Italie et en Suisse.
Du côté de l’Adandik, l’on n’est pas resté les bras croisés. Le Président National David Makoup et ses équipes ont actionné leurs carnets d’adresse et ont pu récolter plus d’un million de francs auprès non seulement des membres de cette association, mais aussi de tous ceux-là qui leur font confiance.
L’essentiel des fonds ainsi collectés par les Banen de la diaspora et ceux du Cameroun sous le couvert de l’Adandik a servi à l’achat de 5000 masques, 51 sceaux à robinets de 30 litres chacun, 10 cartons de savons azur, 1 thermo-flash, 11 gels hydro-alcoolique de 50cl, 5 paquets de gants. Comme contribution en nature, Marcel Bakak a offert 02 pulvérisateurs tandis qu’Alexandre Idjou a donné 1 paquet de gants. Action louable qui mérite d’être relevée, la contribution spéciale de Joseph Ingueti, Président du Comité Urbain de l’ADANDIK de Yaoundé, qui a débloqué une somme de 300 000 francs supplémentaire pour l’achat de deux cubitainers à hauteur de 100 000 tandis que le montant de 200 000 francs sera affecté à la réfection de l’école Maternelle du Groupement, dont les dirigeants ont , quelques mois avant l’avènement du coronavirus, saisi l’ADANDIK. Cette action se situe donc en droite ligne avec la rentrée des classes du 1er Juin 2020.
Debout comme un seul homme pour dire non à la pandémie, après le don Présidentiel, les Banen ne pouvaient pas croiser les bras .Ainsi donc l’ADANDIK, la diaspora les associations Nipo et Netouan sont venues à la rescousse en mettant en mettant les petits plats dans les grands en ce vendredi 29 Mai 2020 à Ndikiniméki. Rien n’a été fait au hasard .La Cérémonie fut présidée par le Sous-préfet de l’arrondissement de Ndikiniméki, Essomba Minkoulou Pie Claude, en sa double qualité de « Chef de Terre » et Président de la commission de distribution des dons. Les cibles privilégiées étaient les communautés villageoises : 45 au total représentées par leurs chefs respectifs Après ces communautés, celle éducative a pris le relai avec 17 établissements .Dans cette grille de répartition, les moto-men de la ville encore appelés « benskineurs » n’ont malheureusement pas été pris en compte alors qu’ils constituent une tranche vulnérable du fait de leur travail parce que toujours en contact avec les usagers de tous bords.
La disposa Banen, faut-il le relever, dans toutes ses composantes devient de plus en plus un maillon essentiel dans le développement de nos cités .Elle prend de l’ampleur. Puissent les egos et les égoïsmes des uns et des autres ne pas la fragiliser et la diviser.
Et parce que nous sommes un organe de presse qui veille, éveille et réveille, nous avons constaté avec étonnement l’absence de l’Exécutif Municipal de Ndikiniméki. Ni Monsieur le Maire, ni même ses adjoints encore moins les conseillers municipaux, n’étaient sur les lieux de la cérémonie .Seul y était présent le conseiller indépendant en la personne de Célestin Emol. Pire, l’on n’y a vu l’ombre d’aucun agent de la mairie comme si les uns et les autres respectaient scrupuleusement un mot d’ordre qui était donné.
Alors est ce qu’il y aura encore une manifestation Mairie–diaspora et autres? That is the question.
Au demeurant, Enfant Noir pour le volet de l’animation et le Studio Mayakass qui a déployé sa lourde batterie logistique pour la sonorisation, ont quant eux parfaitement rempli leurs part de contrat et ont contribué sans conteste à la réussite de cet événement qui de l’avis de plusieurs participants, fut une réussite.