Depuis quelques jours, on participe à un théâtre offert gratuitement par des semblants de super héros. Ils ont pris le temps de chercher à se détruire entre eux. Mais le peuple n’est pas dupe. Il voit et comprend tout.

Cher peuple Banen, demandons des comptes à nos élites, ne les laissons pas nous berner comme cela a toujours été le cas.

Depuis 57 ans, nous n’avons pas de terre, nous ne savons pas où nous mettre, nous errons dans tout le Cameroun et à travers le monde sans avoir un socle sur lequel nous nous établissons. Aujourd’hui, nous avons l’occasion d’écrire notre propre histoire comme l’ont fait les patriarches en 2006, en réorientant le projet qui avait été proposé. Il s’agissait à l’époque d’un parc.

Aujourd’hui, on nous ramène une UFA, un camp est d’accord en émettant les conditions de 2006 et un autre est contre sans aucune alternative palpable. Il dit Non. Pourquoi ? Parce qu’il y a une guerre de leadership. Arrêtons ça.

Ne nous laissons pas aveugler par les belles paroles et les belles promesses de certains. Nous avons besoin de plan d’action concret, et nous voulons surtout que les différents groupes se mettent ensemble.

Comment combattre les autres pour exister ?

C’est à ce spectacle que nous participons depuis des jours sans pouvoir dire un seul mot. Il est temps de dire STOP. Ça suffit.

Nous avons l’envie de savoir comment on rentre sur nos terres et tous les beaux discours et beaux parleurs ne nous aident pas dans ce sens. On n’a pas besoin de quelqu’un qui fait du populisme mais des actions concrètes. Les hommes politiques qui sont au-devant de la scène et se battent ne nous servent à rein.

Avez-vous déjà vu quelqu’un qui combat une idée sans avoir autre chose à proposer ? C’est profondément à cela que le peuple Banen est aujourd’hui confronté.  Si vous détestez un projet parce que vous avez vu le visage d’un frère que vous n’appréciez pas, alors vous n’aimez pas le peuple. Vous luttez pour vos propres intérêts.

Ces gens qui veulent faire penser qu’ils sont les héros de l’histoire, alors que ce sont des menteurs. Messieurs il y a des patriarches qui ont travaillé pour nos terres en 2006, aujourd’hui, vous faites comme s’ils ne sont pas là. Non c’est de l’ingratitude. 

Arrêtez ce m’as-tu-vu et dites-nous comment on va retourner sur nos terres.  Sinon à la fin de tout ce cinéma, le peuple vous en tiendra pour responsable. Vous serez pointé du doigt et maudits par les ancêtres.

Le peuple Banen vous regarde.