Aucune perte en vie humaine inscrit au cours de ce désastre qui n’a pas laissé les populations de tout repos ce jeudi. A l’origine, une pluie torrentielle ayant semé la terreur dans la ville du lion Noir Banen.
Les populations de la commune de Ndikiniméki sont dans l’effroi et la consternation depuis le retour fatal des pluies diluviennes qui rasent tout sur leur passage. C’est au quartier dit « fin goudron bonaberi », que s’est produit la catastrophe. La hauteur des eaux du secteur étaient telles que le liquide en ressortait par des fenêtres. On se croirait dans une mer. A la suite de cette pluie dévastatrice, on a enregistré d’énormes dégâts matériels. Dans les ménages et boutiques, de nombreux objets légers ont été emportés par les eaux et les plus lourds trempés. Les habitants sans le vouloir ont assisté à une compétition de natation au cours de laquelle il fallait rattraper les objets entrainés par les courants d’eaux.
Alerté de la situation terrifiante par la population, le sous-préfet dudit arrondissement et sa suite se sont précipités sur les lieux pour ouvrir une enquête. En attendant que les résolutions soient prises, les victimes de l’inondation gagneraient à se trouver des maisons d’accueil à contrario passé la nuit dans la belle étoile. En effet, le drame dont a été victime ces populations n’est pas un fait nouveau. Ce dernier vient juste se greffer aux précédentes.
Dans la quête d’espaces verts, ces résidents se sont installés dans des zones marécageuses dont la réputation n’est plus à démontrer. Selon des sources concordantes, ces derniers étaient informés et conscients des dangers auxquels ils s’exposent, les autorités compétentes aussi. De ce fait, à qui la faute ? Sinon comment comprendre qu’au fil des années des scènes monstrueuses de ce genre arriva à se récidiver dans la ville ?
Que font les instances habiletés à protéger et préserver les vies humaines ? Attend-on que le pire se produise pour agir comme ce fut le cas à Bafoussam ? Il est encore grand temps de sauver des vies, car comme il est observé dans nos mentalités, les populations habitant ces coins dans leur incivisme ne daigneront pas quitter les lieux pour des raisons le plus souvent évoquées lors des catastrophes. Toutefois, il convient aux autorités en place de prendre des mesures sévères pour remédier aussitôt à cette gangrène qui met en mal la vie des populations ceci pour le bien de tous.